La coiffure recouvre les activités professionnelles fournissant des soins et traitements capillaires en salon ou à domicile, souvent accompagnées d’activités de vente de produits de beauté, et parfois de prestations d’hygiène et de beauté corporelle.
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Afin de pouvoir déterminer une marge commerciale cohérente, il est nécessaire de bien isoler les comptes de charges et produits concernés (607 « Achats de marchandises », 603700 « Variation de stock marchandises », 707 « Ventes de produits »). La principale difficulté concerne les achats. En effet, très souvent les professionnels vont utiliser les mêmes produits pour l’activité de prestation et celle de revente. Une ventilation des achats doit donc être effectuée pour permettre un suivi rigoureux.
Afin de valoriser rigoureusement le stock, il faut différencier le stock des produits destinés à la revente et le stock des produits utilisés pour le salon. La valorisation se fait au coût d’achat des marchandises, décoté le cas échéant, des différentes remises accordées par les fournisseurs.
La vente de ces « cartes de fidélité » constitue pour l’entreprise émettrice un produit devant être étalé sur la durée estimée de validité de la carte.
Le régime de la provision pour les cartes de fidélité est prévu par l’avis n° 2004-E du comité d’urgence du CNC du 13 octobre 2004.
L’obligation de l’entreprise à l’égard de sa clientèle naissant dès la vente initiale, la provision doit être comptabilisée à cette date dans une subdivision du compte 158 « Autres provisions pour charges » en contrepartie du compte 6815 « Dotations aux provisions pour risques et charges d’exploitation ». Cette provision est fiscalement déductible.
Les exploitants s’acquittent de l’impot sur les bénéfices (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés) et de la TVA.
Les exploitations sont également soumises à la Contribution Economique Territoriale (CET) qui se décompose en :
Au niveau de la TVA, les majorations de prix réclamées à titre de « pourboires obligatoires » constituent un élément du prix à soumettre à la TVA, y compris les pourboires perçus directement auprès des clients par les employés.
En revanche, la simple gratification versée spontanément par le client à l’employé d’une entreprise où le service est déjà incorporé dans le prix facturé n’est pas imposable.
La convention collective applicable dans le secteur de la coiffure est la Convention collective nationale du 10 juillet 2006 étendue par arrêté du 3 avril 2007 (JO 17 avril 007).
La Convention détaille :
Essai professionnel : au plus une journée indemnisée 7 heures au SMIC ;
Certains éléments significatifs sont à suivre de façon périodique, notamment les éléments relatifs à l’exploitation :
Le chiffre d’affaires en fonction du nombre de clients
Il peut être opportun de mettre en place un tableau mensuel permettant d’appréhender un résultat flash à chaque fin de chaque opération.
Ce dernier ratio de marge brute après déduction des achats (consommés) permet de déceler d’éventuels détournements d’espèces ou de produits, voire de mettre en évidence un risque fiscal.
Il peut être recoupé avec les statistiques des centres de gestion et devra être supérieur à 90 % sauf conditions particulières d’exploitation.
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